samedi 12 novembre 2016

Et Léonard s'en va

  Et Léonard pleure sa musique lancinante
Des images volent dans mon imaginaire
Me nourrissant de sa poésie enivrante
Je communie ne comprenant que son air

Plus que les mots la musique déclame
Je me suis forgé une poésie à écouter
Ces chansons que l'on disait sans âme
Je les recrée en moi pour m'évader.

Et Léonard chante Marianne
Il s'illumine et s'enflamme
il est prêt à vendre son âme
Et Léonard s'enfuit avec Suzanne

La musique m'a permis la survie
Une nourriture, un souffle, un besoin
Dans mon parcours elle m'a suivi
M’accompagnant, m'envoutant  au loin

Et Léonard chante l'oiseau sur le fil
Il réclame un peu de liberté
Des âmes il change le profil
S’envolant vers l'éternité.
hallelujah!

C’était il y a trente ans